
Les risques éthiques liés à une traduction purement automatique : une question que les entreprises ne peuvent plus ignorer.
Rapide, accessible, de plus en plus performante, la traduction automatique séduit les entreprises qui veulent gagner du temps et optimiser leurs coûts. Toutefois, derrière la promesse technologique, se cachent aussi des risques éthiques et juridiques majeurs, que l’on ne peut plus balayer d’un revers de la main.
Traduire, ce n’est pas seulement transposer des mots. C’est transmettre un sens, respecter un contexte, et parfois protéger des droits. Et l’intelligence artificielle, aussi puissante soit-elle, n’a pas la capacité de gérer ces enjeux sans supervision humaine.
Quand l’IA s’approprie la création : l’exemple Ghibli
Prenons un exemple marquant : les images générées par IA dans le style “Ghibli”. Ces visuels, qui ont fait le tour du web, imitaient l’univers graphique des chefs-d’œuvre de Miyazaki, au point de brouiller la frontière entre hommage et plagiat. Derrière ces créations « originales », une réalité dérangeante : pour produire ces images, les IA se sont nourries de milliers d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans consentement des ayants droit.
Le parallèle avec la traduction automatique est évident. Lorsqu’un modèle d’IA traduit vos contenus, sur quoi se base-t-il ? Des corpus linguistiques souvent constitués de textes existants, eux aussi protégés. Et la question se pose : qui détient les droits sur la traduction générée ? L’algorithme ? Le fournisseur du service ? Vous ?
Propriété intellectuelle : un vide juridique préoccupant
La traduction est, en soi, une œuvre dérivée. Or, les traductions automatiques, produites sans intervention humaine, échappent souvent à ce cadre. Utiliser une traduction générée par une IA sans contrôle peut vous exposer à des violations de droits d’auteur, mais aussi à des litiges si des contenus protégés ont été utilisés dans le processus d’entraînement du modèle.
Le cas des images Ghibli n’est qu’un exemple : dans un univers où l’IA apprend à partir de contenus préexistants, l’exploitation non encadrée de la création devient un terrain glissant.
Traduction automatique : une perte de maîtrise éthique et juridique
Confier toute votre communication multilingue à des outils automatiques, c’est perdre la maîtrise non seulement du message, mais aussi de votre exposition légale. Que se passe-t-il si une traduction inexacte entraîne une mauvaise interprétation ? Si un terme sensible est mal traduit ? Ou si vos contenus stratégiques sont utilisés pour entraîner d’autres modèles, à votre insu ?
La responsabilité ne disparaît pas avec l’automatisation. Au contraire, elle devient plus floue, et donc plus dangereuse. Nos experts assurent également la relecture et la post-édition de traductions automatiques, pour garantir la qualité et la conformité de vos contenus.
Vers une traduction responsable et maîtrisée
Le recours à l’intelligence artificielle est utile pour certains contenus mais toujours dans un cadre éthique et juridique clair. La supervision humaine, la vérification, et le respect des droits doivent rester au cœur du processus. Il ne s’agit plus seulement de bien traduire, mais de traduire en conscience, en respectant la propriété intellectuelle, les cultures, et vos propres valeurs d’entreprise.
Chez Six Continents, nous aidons les organisations à intégrer des solutions de traduction à la fois performantes, sécurisées, et éthiques. Nos approches combinent technologie et expertise humaine, pour garantir que chaque mot respecte votre message… et vos responsabilités.
Dans un monde où chaque contenu engage, pouvez-vous encore laisser une IA parler pour vous ?
Faites le choix d’une traduction responsable. Prenons le temps d’en parler.